Le terme « ramonage » est issu d’une pratique aujourd’hui disparue qui consistait à enlever la suie des parois des murs à l’aide d’un balai fait de branchages que l’on appelait « ramons »
En ancien français, « ramoner » signifie donc « balayer avec un ramon »
Ramoneur était une activité saisonnière. Les petits ramoneurs de savoie partaient rejoindre leur maître ramoneur le 8 septembre, le lendemain de la fête de la Saint-Grat. (Son culte est répandu sur les deux versants des Alpes, en Savoie et en Piémont où il est vénéré comme le protecteur des vignobles contre la grêle, des champs contre les nuisibles. Patron de Conflans et de la Tarentaise, il protège les moissons, éloignes les orages et les incendies.)
La saison s’arrêtait en général avec les beaux jours pour permettre aux ramoneurs de retourner dans leur village pour mener à bien les travaux des champs d’été.
Eh bien oui c’étaient des enfants à partir de 7 ans qui se faufilaient dans les conduits pour gratter la suie …
Par la suite, les lois Joubert (18 mai 1874) et Ferry (1881 et 1882) respectivement régulèrent le travail des enfants et les scolarisèrent gratuitement.
Après ces règlementations, des solutions techniques ont été trouvées.
Le hérisson métallique fait son apparition. Il permet un ramonage depuis l’extérieur du conduit.
Puis, le métier de ramoneur n’a fait qu’évoluer pour être plus pratique et plus efficace. Aujourd’hui le ramonage rotatif est l’innovation majeure de ces dernières années.
Le ramonage rotatif rend le ramonage plus performant, optimal et sécuritaire pour le professionnel.